29 sept. 2017 Villeurbanne (France)

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Déficits cognitifs et langagiers

 

Les questions suivantes ont pour but de guider le raffinement des questions de recherche lors de chaque table :

-       En quoi l’expérience d’acteurs socio-économiques autre que les chercheurs contribue à la problématique ?

-       Comment les regards disciplinaires pourront être croisées de manière intéressante ?

-       Quelle communication avec quelle mise en oeuvre pourraient être prévues avec le public dès le début d’un projet scientifique ?

-       Quels sont les indicateurs de réussite d’une science impliquée ?

-       Comment identifier et trouver des solutions pour des problèmes éthiques ?

 

Table ronde 1 : Education, Sensibilisation, Prévention, Repérage

Isabel Colon de Carvajal (ICAR)

 La première étape dans la prise en compte des déficits cognitifs et langagiers passe par l’éducation, la sensibilisation, la prévention et le repérage. Il s’agit d’un ensemble d’actes destinés à diminuer l’incidence d'un problème de santé, donc à réduire l'apparition des nouveaux cas dans une population saine par la diminution des causes et des facteurs de risque. Il s’agit en d’autres termes d’empêcher des problèmes de santé en amont en utilisant notamment l’éducation pour la santé, la promotion de la santé et l'information auprès de la population.

 Des pathologies comme l’aphasie ou la maladie d’Alzheimer, entre autres, peuvent être étudiées à travers des disciplines très variées dont les approches permettent de faire émerger la diversité des altérations qu'elles impliquent (attachement, empathie, capacités communicationnelles etc.). De telles analyses peuvent participer à enrichir des dispositifs de formation et d’accompagnement des patients et de leurs aidants.

 Question 1: Quels sont les signes d’un retard de développement langagier et comment les repérer ? Comment les professionnels de santé et les enseignants pour la petite enfance pourraient partager des listes des signes d’alerte ?

Question 2: Existent-ils des populations à risque de déficits cognitifs et/ou langagiers ? Comment sont elles repérées ?  

Question 3: Quelles techniques/actes/programmes sont utilisées pour empêcher la survenue de déficits cognitifs et langagiers ?  

 

Table ronde 2 : Dépistage / Diagnostic, Evaluation

Alice Gomez (ISC)

 Les difficultés d'apprentissage ou de traitement de l’information préoccupent à la fois les proches, les enseignants, les professionnels de santé et les chercheurs, mais il est parfois difficile d'identifier des outils validés et étalonnés pour le dépistage et le diagnostic des troubles langagiers et cognitifs, chez l’enfant mais aussi chez l’adulte.

 Question 1: Quels sont les professionnels en charge du dépistage/diagnostique ?

Question 2: Quelles sont les pratiques (outils, collaboration) de ces professionnels pour ce dépistage/diagnostique ?

Question 3: Outils d’évaluation et bilinguisme ? (les outils étalonnés ne sont pas forcément applicables aux patients bilingues, quelles conséquences pour le diagnostic/dépistage/évaluation ?)

 

Table ronde 3 : Remédiation et rééducation, réadaptation

Agnès Witko (DDL & ISTR Lyon 1)

 Les termes de remédiation, rééducation et réadaptation sont des termes sémantiquement proches qui cachent cependant un certain nombre de nuances conceptuelles parfois variables en fonction des langues et des habitudes culturelles. 

 Question 1: Que proposent les différentes institutions partenaires comme parcours de rééducation et comment ce parcours est inséré dans les pratiques sociétales?

Question 2: La terminologie peut-elle nous éclairer sur les cadres conceptuels et les pratiques ?

 

Table ronde 4 : Continuum entre troubles langagiers et cognitifs

Lisa Mikesell (University of Rutgers)

 Les nomenclatures classifient les troubles langagiers et cognitifs dans des catégories bien délimitées, mais ces dernières années, les observations convergent vers l'idée que les frontières de celles-ci ne sont pas si nettes et qu'il est difficile de réduire la définition d'un trouble à un facteur isolé. Par exemple, les troubles primaires du langage sont rares. Un trouble langagier est plutôt à envisager comme la conséquence de l'interaction de nombreux facteurs linguistiques et cognitifs. L'idée d'un continuum entre les troubles langagiers et cognitifs (par exemple, de la dysphasie à l’autisme) semble émerger. 

 Question 1: Spécifique ou non spécifique ? (par exemple, à quel point les troubles développementaux du langage tels que la dysphasie sont-ils spécifiques à la sphère langagière ou relèvent-ils au contraire d’habiletés cognitives non verbales ?) 

Question 2: Catégoriser les troubles en fonction du niveau de traitement atteint : quel impact pour la remédiation ? Autrement dit, comment le fait de ranger absolument un trouble dans une case plutôt qu’une autre (alors qu’on sait que des habiletés appartenant à l’un ou l’autre profil peuvent être altérées) peut-il affecter la remédiation ou les décisions d’utiliser telle ou telle méthode de remédiation ?

Question 3: Quels sont les avantages et inconvénients des nomenclatures ?

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